Besançon, 15h et des brouettes (à peu près 30 brouettes), au rond point de la station Avia, pas loin de où le bus est censé nous prendre au passage. En l'attendant, Mathieu fait un tour à la poste (où ils ne changent pas les couronnes tchèques) et moi à la caisse d'épargne (où ils ne changent rien du tout).

Il fait vachement froid.

Eurolines est réputé pour son manque de ponctualité, donc pas étonnant qu'aujourd'hui il soit en retard. Comme on attendait depuis plus d'une heure et demie (c'est assez long), avec du vent (FROID) et un peu de pluie (mouillée), les 20 minutes supplémentaires ne sont pas attendues avec joie...

AH ! Le v'là ! Il se gare à l'arrêt de l'autre côté de la route, nous on traverse et je remarque en passant devant que tiens, le bus est... polonais !? ah... Un type nous demande nos billets avec les mains, et un autre nous met les bagages en soute. Génial, le personnel : bosser dans le tourisme international sans parler plus de trois mots d'anglais, je dis « BRAVO ! ». Le car est parti de Grenoble et à fait plusieurs arrêts avant Besançon. Les gens déjà à bord prennent leurs aises et même ceux en couple se mettent sur deux rangées différentes. On n'a pas pu s'asseoir côte-à-côte ; c'est parti pour 4 h !

À Strasbourg, changement de car. Le bus, tchèque cette fois, démarre après 1h20, annonce de bienvenu en tchèque, puis en anglais, bienvenu à bord du bus Eurolines, on a des toilettes, des lignes de transport un peu partout, venez voir ça sur notre site. Il y avait de la pub pour de la nourriture sous les tablettes des dossiers, jamais vu ça :)

De l'Allemagne, je n'ai rien vu. Un peu plus tard le bus s'est arrêté sur l'autoroute. On est resté bloqués une demi-heure à cause d'un accident de la route, Mathieu le racontera mieux que moi, parce que moi, je dormais :D

Et quelque part en Allemagne, on a changé de jour.

Top départ

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